Préambule
Avant toute chose, je voudrais profiter du sujet de ce guide pour vous dire que lorsque l’on parle de Bourse, l’on ne parle pas pour autant forcément et uniquement que d’actions ultra risquées ou vous allez tout perdre et où toute votre famille va se retrouver ruinée pour trois générations ! La Bourse telle qu’on l’entend, comme d’ailleurs la plupart des grandes classes d’actifs, comporte une multitude de subtilités, de variables, de choix et donc de supports plus ou moins risqués, plus ou moins liquides, plus ou moins volatils et donc potentiellement plus ou moins rentables.
Le mot Bourse englobe en fait une multitude de choses : les actions bien entendu, mais lorsque l’on parle d’actions il faut là encore distinguer l’action LVMH, FDJ ou Engie par exemple avec l’action d’une petite entreprise cotée au second marché et qui a été introduite en Bourse il y a trois ans. Dans les deux cas, on parlera bien d’actions, mais elles n’ont en fait aucun rapport (ou presque) à part leur dénomination « action ».
Il y a également les obligations (les dettes émises par des sociétés). Là encore il en existe une multitude avec autant de niveau de risque différent. Si je reprends le même exemple, une obligation émise par LVMH n’aura pas le même niveau de risque que cette société récemment introduite en Bourse. Le mot Bourse englobe également les devises (Euro, Dollar, Yen, etc.) ou encore les matières premières (or, zinc, pétrole, etc.).
Mais il y a également les milliers d’OPCVM, ce que l’on appelle généralement les « fonds » ou « fonds financiers ». Il s’agit là de paniers d’actions, d’obligations, de devises etc. qui sont construites soit autour d’un secteur d’activité (industrie, santé par exemple), soit d’une thématique, soit d’une zone géographique ou encore plus récemment les fonds labelisés ISR qui sont des fonds qui investissent dans des sociétés éthiques et socialement responsables. Vous l’aurez compris, la Bourse ne se limite donc pas seulement aux seules actions mais offre une multitude de supports et de solutions qui, si elles sont maitrisées et soigneusement suivies, peuvent offrir de très belles performances notamment dans le long terme.
Cela étant dit, il est à présent temps de découvrir ensemble les 10 raisons d’investir en Bourse.
1. DIVERSIFIER SON PATRIMOINE
En toute logique, je voudrais débuter ce guide par ce qui devrait faire le plus de sens pour vous si vous vous intéressez à la bonne gestion de votre patrimoine (quelle que soit sa taille).
Il s’agit de la bonne vieille règle de la diversification : « on ne met pas tous ses œufs dans le même panier ». Oui, je sais vous l’avez certainement déjà lu ou entendu des centaines de fois et pourtant, votre patrimoine est toujours certainement majoritairement composé d’immobilier (résidentiel ou de rapport) et de livrets ou fonds euros investis sur des obligations publiques (les dettes d’Etat) qui ne rapportent pour ainsi dire plus rien.
Si vous souhaitez agir effectivement (et efficacement) sur votre patrimoine, je ne saurai donc trop vous conseiller que de diversifier. Et cette diversification doit, en toute logique, passer par une diversification dans les supports et les classes d’actif qui composent votre patrimoine.
L’investissement en Bourse va donc vous permettre de mettre en place cette diversification.
Surtout si vous débutez en Bourse, je vous recommande vivement d’opter plutôt pour des fonds (les fameux OPCVM) que pour des « titres vifs », c’est-à-dire des actions ou des obligations en direct.
Pourquoi ? Tout simplement pour une raison de diversification justement puisque en investissant dans un fonds, vous investirez en fait dans une large liste de sociétés (un fonds étant un « panier d’actions ou d’obligations) et de facilité de gestion. En effet, grâce à un fond ce n’est finalement pas vous-même qui allez vous charger d’effectuer les achats et les ventes de titres toute la journée, mais le gérant du fonds en charge justement de cela.
2. GÉNÉRER DE GROS GAINS
A NOTER : ni votre capital ni les gains ne sont garantis.
Cela étant dit, risque ne veut pas pour autant dire forcément accident. Certes vous-même ou l’un de vos collaborateurs au travail aura peut-être déjà connu un échec cuisant et mémorable en Bourse vous ayant permis de vous souvenir de cette vieille maxime « chat échaudé craint l’eau froide » et pourtant nombreux sont celles et ceux qui ont connu de très beaux (et lucratifs) succès en Bourse.
En vrai cher lecteur(trice) pour vous donner toutes les chances de réussir en Bourse et de générer de gros gains, il faut respecter trois règles d’or :
Règle N°1 :
Ne pas mettre d’affectif. Rester pragmatique. L’investissement en Bourse est un métier, un art qui nécessite de respecter des règles et des grands principes. On n’investit pas dans une société ou en Bourse parce qu’on « sent que ça va le faire » ou encore qu’on « aime bien cette société »… cela n’est pas (plus) suffisant. Les choix et les décisions prises doivent l’être sur la base de critères rationnels, analytiques et pragmatiques.
Règle N°2 :
Être informé et suivre quotidiennement ses placements. Cela vous parait peut-être évident et logique, pour autant, vous n’imaginez pas le nombre de non-initiés, déjà fort occupés par leur travail par ailleurs, qui s’aventurent à investir en Bourse sans vraiment s’en occuper et qui se réveillent un beau jour en réalisant qu’ils sont arrivés trop tard ou qu’ils n’ont pas vendu au bon moment. Lorsque l’on investi dans un fonds ou au travers de différentes actions de sociétés, il est impératif de suivre l’évolution macro, économique et sectorielle du support en question, de lire et de prendre connaissance de leurs publications et reportings financiers, de suivre l’évolution de leur chiffre d’affaires tout au long de l’année. Sinon, alors en effet cela revient à « jouer en Bourse » et non plus à investir en Bourse et alors dans ce cas, faites une partie de cartes entre amis ou allez au casino… mais on ne parle alors plus de la même chose.
Règle N°3 :
Faire le(s) bon(s) choix : comment vous y retrouver dans la myriade d’offres, de solutions et de supports ? qu’est ce qu’un ETF, un Warrant, un tracker, un dérivé ou un structuré etc…. De vous à moi ; si cela n’est pas votre métier et surtout si vous êtes encore en activité professionnelle, alors je ne saurai trop vous recommander que de déléguer la gestion de vos investissements en Bourse.
De grâce sortez vous de la tête que ça va « vous coûter des frais ». 0% de 0 fera toujours 0… et aucun frais sur un plan d’épargne qui fait -10% vous aura quand même fait perdre 10% même s’il n’y avait pas de frais au départ. Je vous invite à changer votre paradigme de pensée, dans votre propre intérêt. Les frais en revanche doivent servir à rémunérer un service et un rendement.
Si vous faites le choix de déléguer la gestion de vos investissements boursiers à un professionnel assurez-vous toutefois surtout au préalable de sa pleine, réelle et effective compétence (je vous invite à lire cet article sur les 10 questions à poser un professionnel pour l’évaluer) évitez donc les réseaux bancaires qui n’auront comme seuls produits, les leurs… (dans votre intérêt cela va de soi) et si vous optez pour un indépendant, veillez à ce qu’il sache effectivement de quoi il parle.
Pour faire notre auto-promo deux secondes, nous avons arbitré les portefeuilles de nos clients en février 2020 juste avant l’arrivée du COVID et le confinement, certes nous n’avions pas anticipé la plus grande crise sanitaire mondiale du XXIème siècle, mais avions jugé, à raison, que les marchés boursiers mondiaux étaient déjà à des points historiquement hauts et qu’il était temps d’arbitrer et de sécuriser les positions. Au final, les contrats de nos clients, alors que les Bourses du monde entier perdaient près de 50%, accusaient un recul de -7% et cette perte a déjà été récupérée et nous avons généré en trois mois près de +10% de performance.
3. DEVENIR UN ACTEUR DE L’ÉCONOMIE RÉELLE
Vous en avez déjà certainement entendu parler, nous sommes de plus en plus en quête de sens. Sens dans notre travail, dans nos relations, mais également dans nos achats : nous nous voulons plus responsables, plus écolos, plus respectueux de l’environnement, des circuits courts et des petits producteurs… Cette quête de sens se retrouve également de plus en plus dans les choix faits par les français dans leurs investissements. D’un côté, cela n’a plus aucun sens que de placer son épargne sur son livret ou son fonds euro car cela ne rapporte plus rien, mais, plus largement, cela n’a tout simplement aucun sens, autre que celui de nourrir et d’enrichir les fonds propres de sa banque…. Oui on peut faire mieux !
Et pourquoi ne pas devenir un acteur de l’économie réelle de son pays ? Voilà qui a plus de sens !
En investissant en Bourse, vous devenez donc directement acteur de l’économie réelle. En effet, en achetant des parts d’une société ou en plaçant votre épargne dans une obligation privée, vous participez activement et directement au développement de l’économie.
Quand vous placez votre argent pour rembourser les intérêts de notre dette… le sens est un peu plus relatif… Alors bien évidemment il appartiendra à chacun de fixer ses propres règles et principes. Ainsi, certes si vous achetez des actions Facebook ou Apple vous êtes un acteur de l’économie réelle, mais si vous faisiez le choix d’investir dans des PME ou ETI françaises ou européennes que vous appréciez, que vous suivez et dont vous consommez les produits (voire même ou vous travaillez) alors peut-être que votre quête de sens recevra un meilleur écho. Chacun est libre de ses choix.
4. SUIVRE SES CONVICTIONS
Je parlais juste avant de la quête de sens et de devenir acteur de l’économie réelle. Dans cette troisième raison, je vais parler de convictions de marché ou sectorielle.
Soyons honnêtes l’un avec l’autre : si je vous demandais de me dire ce sur quoi l’argent de votre livret A ou de votre fonds euro est effectivement investi ? Je veux dire précisément ; dans quel secteur ? Où géographiquement ? Dans quelle proportion ? Franchement vous ne sauriez probablement pas me répondre.
Nous le savons tous, ce n’est pas pour cela que vous avez choisi ces supports. C’est uniquement pour leur garantie en capital. Mais que diriez vous d’investir et d’épargner non plus par peur, mais par conviction ?
Je vais vous donner un exemple très concret : pensez-vous comme nous chez netinvestissement que les secteurs tels que l’IA (intelligence artificielle), le big data, les neurosciences, l’eau ou encore la robotisation sont, à priori, plutôt des secteur porteurs ? Eh bien si comme nous, vous êtes convaincus que ces secteurs ont de l’avenir, que dis-je, sont l’avenir… alors sachez qu’il vous est possible d’investir dans ces secteurs au travers de la Bourse.
Pour en savoir plus, je vous invite à prendre contact avec l’un de nos chefs de projet. Il saura vous accompagner pour faire les meilleurs choix.
5. OPTIMISER SA FISCALITÉ
Lorsque l’on parle de placements, il existe deux grandes familles : l’immobilier et les produits financiers. Alors certes ; il existe quelques très rares exceptions mais en général pour l’immobilier, les revenus fonciers (c’est-à-dire les loyers) générés par les investissements immobiliers seront soumis à votre tranche marginale d’imposition (14, 30, 41 ou 45%) + CSG/CRDS de 17,2%. La fiscalité sur les loyers est donc forte.
En revanche depuis quelques années maintenant, a été (enfin) mis en place la Flat Tax ou prélèvement forfaitaire à 30% tout compris, très proche des normes de taxation de nos voisins européens. Les placements financiers dans leur immense majorité, bénéficient donc de cette Flat Tax. Il est donc fiscalement plus avantageux de générer des gains financiers qu’immobilier.
Mais ce n’est pas tout. Le PEA va encore plus loin. Pur support d’investissement boursier, le plan d’épargne en actions incite et encourage les français à investir dans les sociétés françaises et européennes. Et si vous gardez votre PEA au moins 5 ans, alors vous ne serez plus du tout soumis à l’impôt sur le revenu sur les plus-values mais uniquement taxée à la CSG/CRDS de 17,2% ! Voilà un avantage fiscal non négligeable pour optimiser ses placements.
L’assurance-vie offre également quelques avantages fiscaux si on la conserve plus de 8 ans.
6. PRÉPARER SA RETRAITE
Votre livret A ou votre résidence principale ne suffiront certainement plus à préparer votre retraite dans de bonnes conditions. Si vous ne le savez pas encore, vous êtes très chaudement invité(e) à préparer votre retraite dès à présent. Et l’un des meilleurs moyens de le faire est au travers de la Bourse.
LE SAVIEZ VOUS ? Aux Etats Unis il n’existe pas de produit ou de fonds garantis comme nous l’avons en France. Les américains historiquement et culturellement sont donc habitués à se constituer eux-mêmes pour leur retraite, un capital. Et ce capital est systématiquement investi en Bourse. Plus ils s’approchent de l’âge de leur retraite, plus ils sécurisent leurs positions, mais la logique d’investissement sur les marchés reste et prévaut jusqu’au bout.
Si vous avez ouvert un Plan d’épargne retraite ou projetez de le faire, sachez que c’est l’occasion d’investir en Bourse par son biais. Vous pouvez également mettre en place un mécanisme automatisé de sécurisation de vos plus-values et/ou de vos positions au fil des ans et plus vous vous rapprocherez de l’âge de la retraite.
7. CAPITALISER GRACE A « L’EFFET CLIQUET »
Mécanisme unique et propre notamment à l’assurance-vie, c’est ce que l’on appelle « l’effet cliquet ». L’effet cliquet vous permet de générer un gain exponentiel dans le temps et non pas linéaire.
Exemple : vous placez 100000 € qui vont travailler à 4%. A la fin de l’année votre contrat aura donc généré 4000€ (4% de 100K€) et il y aura donc au 1er janvier de l’année suivante 104000 € sur le contrat. Si le contrat travaille toujours à 4% ce ne seront plus 100 000 € mais 104 000 € qui travailleront à 4% soit 4160 € en fin d’année… et ainsi de suite. C’est ça l’effet cliquet.
Vous l’aurez compris : le temps joue donc en votre faveur. Plus vous investirez tôt et garderez votre placement longtemps, plus votre courbe de gain potentiel grandira de façon exponentielle.
8. ÉPARGNER PROGRESSIVEMENT
Au travers d’un compte titres, d’une assurance-vie ou encore d’un PEA, vous avez la possibilité d’investir progressivement, dès 100€ / mois en général.
Ainsi, vous épargnez progressivement, rentrez en Bourse progressivement et permettez ainsi de rentrer sur les marchés à différents moments et donc selon différents « points d’entrée » de marché. Là encore, on est dans une logique de diversification.
9. PARFAIRE SA CULTURE PERSONNELLE
Si vous voulez réellement faire bien les choses, vous devriez accompagner vos investissements boursiers de quelques lectures et de prises quotidiennes d’informations (ou de formations). Après tout il s’agit de votre argent, de votre épargne. Vous avez travaillé dur pour l’obtenir et à ce titre je suppose que vous le respectez (ou du moins respectez votre labeur).
Puisque vous allez les investir en Bourse, je vous invite à nourrir votre savoir, à parfaire votre connaissance, à être curieux et exigeant pour ne pas subir, mais justement pour être acteur et actif de votre épargne.
10. FOCUS SPÉCIAL 2020
Je termine ce guide sur les 10 raisons d’investir en Bourse par un focus spécial sur le « timing » actuel de cette fin d’année 2020. Nous avons connu une année émotionnellement forte tant d’un point de vue sanitaire que boursier avec des périodes de forte baisse suivies d’une belle reprise.
Beaucoup d’internautes nous sollicitent pour savoir si c’est le bon moment d’investir en Bourse pour ce deuxième semestre 2020.
Je voudrais vous rappeler que le CAC40 (pour ne prendre que cet indice) était à 6000 points en février et qu’il oscille depuis deux mois entre 4800 et 5000 points. Quelle que puisse être son évolution à court terme, nous savons en analysant le passé et les cycles boursiers passés, qu’il est très probable qu’il remonte à un moment donné là ou il était avant l’évènement COVID. Investir en ce moment en Bourse n’est donc absolument pas dénué de sens.
A lire aussi :
Bourse : les 5 meilleurs fonds du marché pour un profil prudent Bourse : les 5 meilleurs fonds du marché pour un profil équilibré Comment investir et placer 5000 euros ? Bourse : les 5 meilleurs fonds du marché pour un profil dynamique Cryptomonnaies : arnaque ou opportunité ?
Finalement, la meilleure façon de conclure ce guide est en fait de faire la synthèse de tout ce que j’ai écrit plus haut : diversifiez, allez-y progressivement, pourquoi pas au travers d’une épargne régulière mensuelle, investissez dans des secteurs à fort potentiel, à forte croissance et/ou dans lesquels vous avez de fortes convictions, renseignez-vous avant et confrontez vos analyses, confiez la gestion de vos investissements à un professionnel compétent ( au hasard :-)) et enfin utilisez les supports d’investissement disponibles pour optimiser vos investissements.
Soyez sereins, restez patients et pragmatiques, étudiez ce que les gagnants font et servez-vous de ce que vous aurez appris. Et si au final vous vous dites que vous n’avez pas le temps ou tout simplement pas envie, alors appelez-nous ou contactez-nous directement sur le site, on fait ça très bien depuis 15 ans.
On vous accompagne dans les étapes de votre projet !