Mis à jour le 03/05/2023

Comment calculer son excédent de trésorerie d’exploitation ?

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Écrit par Christelle Agogué, Conseillère en gestion de patrimoine, rédactrice chez Netinvestissement
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Tout d’abord, si vous lisez ce guide, c’est que vous êtes face à un « bon » problème. En effet, lorsque nous en venons à parler d’excédent de trésorerie, c’est que la santé de votre entreprise est bonne, du moins sur l’exercice en cours, et cela signifie que celle-ci consomme moins de capital qu’elle n’en génère.

Votre prochaine problématique sera donc de savoir « comment placer son excédent de trésorerie d’exploitation ? ».

Écrit par Christelle Agogué, Conseillère en gestion de patrimoine, rédactrice chez Netinvestissement

Article rédigé par un professionnel expérimenté. Nous apportons une attention toute particulière à la qualité, l’exactitude et l’objectivité des informations communiquées.

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1. Excédent de trésorerie d’exploitation

Tout d’abord, définissons-le ensemble : l’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) correspond au solde entre les recettes et les dépenses d’exploitation d'une entreprise. Il est obtenu en soustrayant la variation du besoin en fonds de roulement (BFR) de l’excédent brut d’exploitation sur un exercice comptable. Ceci représente un bon indicateur de ses capacités à s'autofinancer et à investir. Le calcul peut donc se simplifier de la sorte :

Excédent de Trésorerie d'Exploitation (E.T.E) = Produits d'exploitation encaissés (ou encaissements) - Charges d'exploitation décaissées (ou décaissements).

Comment analyser son excédent de trésorerie d’exploitation ?

Cet excédent est-il temporaire ou constant ? Est-il destiné à régler des dépenses courantes ou à se prémunir contre des imprévus ? En effet, cet excédent de trésorerie d’exploitation est avant tout une manne dont le chef d’entreprise dispose afin de faire face à un besoin de liquidité dans la bonne gestion de son activité au quotidien.

Cela étant dit, un chef d’entreprise est normalement prévoyant et sauf incident industriel, il a une certaine visibilité sur ses futurs besoins et sur le montant incompressible nécessaire pour pallier ces impondérables. Une fois ces réponses trouvées, la question se pose alors de l’intérêt de le laisser dormir et de permettre à votre banque d’en profiter à votre place.

Que faire alors de cet excédent de trésorerie d’exploitation ?

La première question à se poser, aussi difficile soit elle, est de déterminer l’horizon de placement de celle-ci. Pour une raison fondamentale : la disponibilité des fonds est souvent « l’ennemi » de la rentabilité.

Pourquoi ?

Tout d’abord pour une raison économique qui n’a plus de secrets pour personne. Les taux sans risque rémunérateurs n’existent plus. Et pourtant ils ont accompagné, voir éduqué, une partie des investisseurs habitués à profiter de placements monétaires (compte à terme, livret à terme, compte sur livret, certificat de dépôt) voire obligataires (pour ceux qui ont pu bénéficier des fonds en euros) durant les 30 dernières années et il est parfois difficile, pour un entrepreneur, de le comprendre.

Car si vous avez assimilé que le temps où pouviez trouver une rémunération intéressante en protégeant votre capital est révolu, vous adoptez la posture la plus aidante pour trouver la meilleure solution. J’invite donc l’ensemble de la communauté Netinvestissement à ne pas raisonner en taux mais plutôt en couple rendement / risque. Car oui, c’est un fait, il faudra soumettre votre excédent de trésorerie à une part de risque si vous souhaitez obtenir une rémunération supérieure aux taux monétaires (qui oscillent actuellement entre 0,4 et 0,6%), voire commencer à vous protéger de l’inflation afin d’éviter de voir votre excédent de trésorerie se faire rogner par celle-ci.

2. Rappel fondamental

Le code des assurances a limité l’ouverture d’un produit phare à destination des personnes morales : le contrat de capitalisation. En effet, avec certains assureurs, vous pouviez avoir accès à ce type de solutions en fonction de la nature de votre établissement : société commerciale ou non (associations, holding patrimoniales, congrégations).

Donc de fait, le support appelé fonds en euros à capital garanti au sein de ce contrat de capitalisation ne vous est plus accessible. A moins d’opter pour un assureur luxembourgeois et ce, sous conditions drastiques. Le temps où pouviez trouver une rémunération en protégeant votre capital est donc terminé.

Ce qui n’est peut-être pas une si mauvaise chose car de fait, cela nous oblige à envisager des voies de réinvestissement dans le tissu économique réel et en quelque sorte, à participer à notre propre bon état de santé, ou du moins, celui de l’économie Française. Car rappelons-le, la stratégie d’investissement des fonds en euros est principalement axée sur les emprunts d’états et très peu sur actions et/ou obligations d’entreprises.

Le risque sur une obligation d’état est donc limité (mais existant) autant que sa rémunération. Mais le constat ne se limite pas à l’accès à ce genre de support mais plutôt au mécanisme intrinsèque de ceux-ci, valables aussi bien pour l’univers monétaire (comptes à terme) qu’obligataire (fonds en euros).

Voici quelques données chiffrées :

Année Rendement du compte à terme Inflation Rendement réel (inflation comprise)
2017 0,30% 1,20% 0,90%
2018 0,30% 1,80% 1,70%
2019 (prévisions) 0,30% 1,50% 1,20%

Toutes les solutions qui composent l’univers monétaire sont donc à bannir, il en est de même pour les OPCVM monétaires où les rendements sont mêmes négatifs sur ces périodes (-0,3% par an).

Comment alors placer son excédent de trésorerie d’exploitation ?

Si votre horizon d’investissement est inférieur à 36 mois, nous ne saurions vous conseiller des investissements qui nécessitent une durée de placement recommandée supérieure à votre objectif.

En effet, il est risqué d’opter à court terme pour des placements conseillés sur une durée longue car même si cela peut s’avérer rentable, il est primordial de comprendre qu’une « durée de placement conseillée » correspond surtout à une stratégie et à la capacité du gestionnaire à délivrer de la performance dans le temps. Cependant, il existe quand même des solutions court-terme mais bien entendu, sans garantie du capital.

3. Les solutions immobilières

Entre 3 et 36 mois (3 ans) : le crowdfunding immobilier

A ne pas confondre avec le crowdlending qui est un mode de financement alternatif à celui des banques mais qui peut être risqué en cas de défaut de l’emprunteur, le crowdfunding immobilier consiste à apporter une partie des fonds propres nécessaires à un promoteur pour lancer un nouveau programme immobilier.

Nous avons choisi chez Netinvestissement de privilégier le crowdfunding immobilier pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, l’expérience des associés de Netinvestissement dans l’immobilier (+ de 20 ans) nous permet d’avoir une vision claire et précise de la réalité « foncière » des investissements et de la viabilité financière des projets. Nous avons d’ailleurs le privilège d’étudier les projets en amont avant de les proposer sur notre site notre partenaire exclusif Fundimmo est la première plateforme française de crowdfunding exclusivement dédiée à l'investissement immobilier et régulée par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF).

Nous avons été les premiers acteurs de la gestion de patrimoine à nous affilier avec Fundimmo après avoir analysé drastiquement les process de cette société et rencontré longuement les dirigeants afin de comprendre parfaitement leur modèle. A ce jour, Fundimmo n’a subi aucune défaillance ni retard dans le remboursement des programmes commercialisés

De plus, la plateforme Fundimmo correspond parfaitement aux critères de Netinvestissement tant en termes de simplicité, de réactivité, de transparence et d’efficacité. Entièrement digitalisée, vous pouvez vous inscrire et compléter votre profil de manière rapide et intuitive.

pour finir, les rendements proposés (entre 6% et 10%) sur des périodes pouvant aller de 3 à 36 mois sont les meilleurs du marché et vous permettent d’optimiser votre trésorerie d’entreprise sur un horizon de placement où les autres offres du marché ne proposent que très peu de rémunération. Bien entendu, le risque n’est pas le même et nous nous faisons une obligation (au-delà de la réglementation) de prendre le temps d’informer et d’expliquer le mécanisme de ce genre de produit afin que nos investisseurs en aient une parfaite compréhension.

Entre 48 mois et 72 mois (4 ans hors périodes de prolongation) : le capital Investissement (Private Equity) à travers un Fonds Professionnel Spécialisé (FPS) FINAPROM 2019.

Les Fonds Professionnels Spécialisés (FPS) ont la liberté d’investir dans des actifs non cotés et surtout, dans des actifs immobiliers à travers des véhicules différents de ceux que nous connaissons déjà tels que les Sociétés Civile de Placements Immobilier (SCPI) ou les Organismes de Placement Collectif Immobilier (OPCI).

Autrement dit, au travers d’un FPS, vous avez accès à d’autres types de gestions immobilières offrant des stratégies différenciantes. En l’occurrence, nous avons sélectionné par exemple le FPS FINAPROM 2019 qui investit dans un panier diversifié de 20 à 40 opérations de promotions immobilières / marchands de biens résidentiels.

C’est un fonds d’investissement dédié au financement d’opérations de promotion immobilière et de marchand de biens en France, avec une approche défensive (opérations maîtrisées sur les plans administratif, financier et commercial). Le fonds va investir dans plusieurs projets portés par des partenaires expérimentés et disposant d’une solide expertise sur leur marché.

Les principaux inconvénients en dehors des différents facteurs de risque inéluctables pour aller chercher de la performance (rappelons les pour ce type d’investissement : risque d’illiquidité des actifs du fonds, risque lié à la gestion discrétionnaire, risque lié à l’absence d’historique opérationnel, risque lié à la diversification insuffisante, risque de contrepartie, risque juridique, risque lié au marché immobilier et à la détention des actifs physiques) sont le blocage des fonds pendant la durée d’investissement sans possibilité de rachat, ce qui implique de fait que vous ayez une visibilité certaine de votre de besoin de fonds de roulement sur cette période et que vous soyez prêts à immobiliser le montant que nécessite cet investissement, soit 100 000 euros minimum.

Alors certes, nous n’aurons de cesse de vous accompagner dans la lecture et la compréhension de cette classe d’actif qui rappelons-le, est déjà un marché très mature chez nos amis anglosaxons et qui fait de plus en plus sens et intérêt sur le marché français.

Au-delà de 72 mois (6 ans) : le Fond Professionnel Spécialisé (FPS) Keys Sélection

La première SCPI ayant vu le jour en 1968, la gestion dites de « foncières » est désormais rentrée dans les mœurs et l’engouement des investisseurs depuis quelques années ne se tarit pas. Compréhensible, face à des taux sur livrets proches de zéro et à la disparition de la rémunération « sans risque », l’appétence des investisseurs français pour la pierre conjuguée aux rendements offerts par le marché immobilier professionnel explique la solidité et la profondeur de ce marché. Je vais tenter à travers Keys Sélection de vous intéresser à un autre type de foncière, c’est-à-dire à une solution d’investissement reposant sur le même principe mais avec des caractéristiques différentes.

La stratégie de gestion du FPS Keys sélection est d’acquérir des actifs immobiliers neufs ou de moins de 4 ans entièrement restructurés afin de répondre à la demande croissante des entreprises locataires d’anticiper les nouveaux besoins et usages, dans le but de constituer un patrimoine immobilier solide et éco-responsable. A la différence d’une SCPI, Keys Sélection est un produit de capitalisation, ce qui signifie que vous ne serez imposés (IS ou Flat Tax en fonction de votre régime d’imposition) que lorsque vous procéderez à la cession de tout ou partie de vos investissements.

Le fonds professionnel peut faire appel à un levier d’endettement supérieur à celui d’une SCPI (60%) et donc vous faire bénéficier de la marge supplémentaire surtout dans la période de taux bas que nous connaissons. Keys sélection possèdent cependant des pénalités en cas de rachat, ce qui est vital à la solidité du fonds pour éviter les investisseurs « chasseurs de taux » pouvant mettre en péril la stratégie d’acquisition immobilière qui, par définition, ne peut offrir la même liquidité que des placements financiers.

Au-delà de 96 mois (8 ans) : le Fonds Commun de Placements à Risques (FCPR) Hôtel sélection Europe n°2

Le Fonds Commun de Placement à Risque vous offre l’opportunité d’investir dans le secteur hôtelier en Europe à travers des PME dont l’objet principal est d’acquérir des hôtels à fort potentiel d’appréciation (fonds de commerce avec ou sans les murs), situés au cœur de métropoles européennes ou en proche périphérie.

Avec près de 90 millions de touristes attendus en 2018 selon une étude publiée par le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), la France devrait garder sa place de première destination touristique au monde. Il est même prévu que la France accueille plus de 118 millions de touristes en 2028. Ajouté à cela le projet Grand Paris qui devrait booster le besoin en hébergement d’affaires.

Le FCPR Hôtel sélection Europe n°3 vous permet d’être investi sur des emplacements premium au cœur des métropoles européennes, avec un positionnement milieu de gamme (catégorie 2 à 4 étoiles) et qui concerne une clientèle diversifiée (affaire et/ou loisirs).

Comme certains fonds de Capital Investissement, les fonds sont bloqués sur la période d’investissement sans possibilité de rachat, cependant, le FCPR présente l’avantage de répondre au régime des plus-values à long terme (soit un taux d’IS réduit à 15% pour les personnes morales).

4. Les solutions financières

Il existe deux principales enveloppes d’investissements financiers existent à destination des personnes morales :

Le contrat de capitalisation :

La Fédération Française des Sociétés d’Assurance (FFSA) a donc restreint l’accès à certains types de supports pour les sociétés commerciales, dont le principal qui est le fonds en euros à capital garanti au sein d’un contrat de capitalisation. Ce support, permettant de protéger le capital et de faire disparaitre la notion de risque (sauf celle liée à l’assureur), a fait les belles années de la gestion de l’excèdent de trésorerie d’exploitation avant 2010.

Depuis, le contrat de capitalisation garde encore le différé de fiscalité et l’avance de trésorerie comme principal avantage mais les coûts liés à la gestion du contrat (de 0,6% à 1% en moyenne) impliquent de fait l’investissement dans des supports proposant une rentabilité liée au risque. Nous avons alors une préférence pour le compte-titres.

Le compte-titres :

Un compte-titres permet à une personne morale d’investir dans toutes les valeurs mobilières en toute flexibilité (actions, obligations, Sicav et FCP, produits structurés etc.). Gratuit par l’intermédiaire de Netinvestissement, les seuls frais imputés sont les droits de garde. Il permet à la personne morale de gérer en toute liberté les virements entrants et sortants de sa trésorerie.

De plus, n’étant soumis à aucune problématique de référencement et ne dépendant pas d’un assureur (comme le contrat de capitalisation), le compte-titres permet d’établir une stratégie d’investissement sur l’ensemble des OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) du marché et des produits structurés.

Quelle allocation d’actifs sur un compte-titres ou dans un contrat de capitalisation ?

C’est l’avantage indéniable du compte-titres ou d’un contrat de capitalisation de qualité (ceux donnant accès à plus de 600 supports d’investissement appelées Unités de Compte) : pouvoir investir dans presque tout. Tentons ensemble d’en décrypter quelques-uns :

  • Fonds immobilier : à travers les Sociétés Civiles Immobilières (SCI), les Sociétés Civiles de Placement immobilier (SCPI), les Organismes de Placement Collectif en Immobilier, les Unités de Compte investies en immobilier ont le vent en poupe depuis quelques années grâce à un ratio risque / performance très intéressant
  • Fonds or : l’or est un actif protecteur historique contre l’inflation et un support stratégique dans une allocation d’actifs diversifiée
  • Fonds matières premières : investir dans les matières premières vous permet de décorréler votre allocation d’actifs et de trouver une diversification
  • Fonds action : identifier des sociétés, des secteurs géographiques ou d’activités présentant une possibilité de gain sur une période d’investissement recommandée. Plus le risque est élevé, plus la période sera longue et plus la probabilité de performance pourra être importante
  • Fonds obligataire : que ce soit des obligations (titres de créance) d’états, de sociétés cotées ou non, vous participez quelque part au financement de l’économie réelle avec des degrés de risque et de volatilité différents
  • Produits structurés : le sens d’un produit structuré est d’inclure des mécanismes capables de bénéficier de n’importe quel contexte de marché et pouvoir trouver du rendement tout en incluant des barrières de protection personnalisées.
En résumé...

Laisser dormir votre excédent de trésorerie d’exploitation sur votre compte bancaire vous fait perdre de l’argent face à l’inflation (1,8% en 2018) alors que vous pourriez vous servir de votre excédent de trésorerie d’exploitation comme un levier de développement de chiffres d’affaires et de diversification de vos sources de rémunération.

Mais que ce soit pour une problématique de gestion patrimoniale ou de gestion professionnelle, vous êtes soumis au même dilemme : définir un horizon d’investissement et un profil de risque afin de choisir la bonne stratégie répondant à l’ensemble de vos objectifs.

Il est donc important de prendre contact rapidement avec l’un de nos spécialistes Entreprise afin d’établir une analyse de la situation de votre excédent de trésorerie d’exploitations et de vous proposer des solutions rentables.

Crayon auteurÀ propos de l'auteur
Christelle Agogué, Conseillère en gestion de patrimoine, rédactrice chez Netinvestissement

Titulaire d’un Master II spécialisé « Expertise en Ingénierie Patrimoniale » à l’École Supérieure de Gestion et de Finance (Pôle ESG Paris), Christelle débute sa carrière professionnelle au sein de cabinets indépendants parisiens et bordelais en tant que conseillère en gestion de patrimoine.

Son expérience lui confère une réelle expertise auprès d’une clientèle de particuliers et de chefs d’entreprise, lui permettant de répondre à l’ensemble de leurs problématiques fiscales et patrimoniales au travers d’un suivi personnalisé. Partageant les valeurs d’intégrité et d’efficacité avec Netinvestissement, elle rejoint le cabinet en 2018 en tant que chef de projet patrimonial.

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"Excellent service et un accompagnement "sur mesure" avec Christelle. Le choix des SCPI proposé correspondait parfaitement à mes attentes et mes besoins."
Le 2022-11-23 17:00:23 par Sas Kabaravic S.
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